NEWSLETTER 52 - Fin de saison 2022-2023

 

Nous voici parvenus à la fin de cette saison 2022-2023 qui fut particulièrement riche en découvertes, contacts et nouveautés en tous genres.

Suite à la formation que nous avons organisée avec Cédric Juliens et Christine Welche, nous avons enrichi notre équipe et doublé notre effectif d’«audiodescripteurices», terme que nous utiliserons désormais pour désigner celles et ceux qui œuvrent à nos audiodescriptions.
Certains d’entre vous ont déjà pu apprécier la participation  de ces nouveaux talents à nos spectacles audiodécrits. Ils seront toutes et tous à l’œuvre la saison prochaine, pour notre plus grand plaisir et le vôtre.

Et qui dit « Saison prochaine » dit « Quoi de neuf ? »
Encore quelques dernières mises au point et vous saurez bientôt tout.
La saison 2023-2024 sera prochainement en découverte sur notre site mais,d’ici-là, nous vous retrouverons encore dans quatre villes, pour clore cette opulente saison par deux spectacles musicaux :

  • « Madame Vitesse », spectacle proposé par les Festivals de Wallonie, sera audiodécrit en juillet à Bruxelles et Namur et en octobre à Charleroi et à Nivelles ;
  • « West Side Story », la comédie musicale de l’été au Festival Bruxellons, vous sera proposée en audiodescription le 21 août (réservation clôturée).

Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à nous contacter à info@audioscenic.be

Nous tenons également à vous transmettre l’annonce des audiodescriptions qui seront réalisées au Festival de Chassepierre par Christine Welche, les 19 et 20 août prochains.

Vous trouverez toutes les informations à propos des audiodescriptions du Festival international des arts de la rue de Chassepierre :

    par téléphone au 061/31.45.68 ou au 0494/42.70.94
    ou sur le site http://www.chassepierre.be/fr/infos-pratiques/accessibilite-pmr

Revenons à présent sur les retours de nos spectateurs à propos des trois spectacles audiodécrits récemment :

 

« Ramsès II » par la Comédie de Bruxelles, au Centre Culturel d'Uccle
C’est par un dimanche pluvieux d'avril que nous arrivons au Centre culturel d'Uccle où nous sommes joyeusement accueillis par une équipe dynamique.
Sarah et Marc nous présentent une introduction bien pensée, comprenant une description détaillée de ce beau décor, et je remarque immédiatement qu'ils forment un excellent duo, cela se confirmera d'ailleurs par leurs interventions durant le spectacle.
Mathieu, qui revenait d'Egypte décidément mal intentionné, adopta une attitude bizarre face à ses beaux-parents et, comme l'étonnement de ceux-ci allait crescendo, la description des faits et gestes, sur scène, était importante pour bien tout comprendre, mais nos jeunes « audiodescripteurices » nous ont guidés à merveille.
Finalement, il n'y a eu ni mort ni malade mais d'excellents comédiens à qui nous devons un agréable moment, et qui ont retrouvé toute leur sérénité après leur dernière représentation !
Merci à tous, surtout que cette saison bien remplie nous promet encore plein de choses.

 

« En attendant Bojangles » au Théâtre Le Public, à Bruxelles

Vitaminé en diable, "Bojangles" que nous offre le Public est une pièce très originale et enchanteresse par sa fraîcheur.
Bernard et Marie-Pierre nous détaillent le parcours d'Olivier Bourdeaut dont le roman (car c'était d'abord un roman) paru en 2016 fut rapidement adapté au théâtre et au cinéma.
Et tandis que Bob (que nous retrouvions avec plaisir) réglait les derniers problèmes d'acoustique, Charlie Dupont, l'un des trois acteurs talentueux, alarmé de la rangée de casques en bord de scène, nous presse de reculer d'un rang, ou plutôt de deux, et finalement de trois....
Mais qu'importe cet instant de perplexité, tout se dissipe lorsque l'aventure commence selon le principe "donner un grand coup de pied au cul de la raison" (sic) ou "elle a donné un sens à ma vie en y mettant le bordel.
Tout au long, nous suivons cette famille aimante qui enjambe le réel, se rit de la grisaille.
Vivement que d'autres réussites aussi toniques reparaissent !

 

Une fois de plus, c'est au Théâtre Le Public que nous sommes invités, et pour quelle soirée !!!
La succession des jeunes recrues se poursuit et c'est au tour de Marie-Pierre et de Bernard, qui seront bien sollicités par une telle extravagance sur scène, menée sur un bon tempo.
Une famille incroyable : quel bonheur de pouvoir vivre de cette manière en écartant systématiquement tous les soucis, toutes les choses qui dérangent.
C'est la mère, dont il n'est pas possible de citer le nom car il change à tout moment, qui est à l'origine de tant de folie. Hélas, la fin n'a pas été joyeuse, comme il fallait s'y attendre, mais c'était tout de même palpitant ! Et nos deux « audiodescripteurices » ne se sont pas laissé distraire, ils n'ont pas été avares en informations visuelles en direction de nos casques, tout en suivant bien le rythme.
Les trois acteurs, apparemment fatigués (on le serait pour moins que cela), ont été chaleureusement acclamés par le public après cette performance. N'oublions pas nos deux "informateurs" qui méritent aussi nos applaudissements, merci !

 

« Arsène Lupin » au Théâtre Royal du Parc à Bruxelles

Nous allions pleins d'attente au Parc qui nous offrait en mai dernier une remarquable "Ecole des Femmes" et cette fois confiait un Lupin réinventé à Othman Moumen que nous applaudissions récemment dans le rôle de Sancho.
Exceptionnellement, l'audiodescription mobilisait cinq personnes puisque deux "anciennes" supervisaient trois stagiaires : Marc nous détaille les accoutrements des 17 personnages (dont plusieurs ont deux tenues selon le moment). Mireille nous introduit au dispositif de scène (un cube servant tour à tour de plateforme de danse, de salon etc) et Sylvia nous fait participer aux gags déjantés du second acte.
Si Audioscenic a vocation à nous faire accéder au théâtre vivant, je crois bien qu'elle ne fut jamais aussi indispensable qu'ici : du grand guignol de haut vol à un rythme endiablé où les acteurs s'éclatent. Lupin d'emblée arrache sa fausse moustache, voulant se ranger après trop d'aventures.  il paraît sur le rivage en maillot d'époque ou, ligoté sur une chaise, se meut avec elle ; "embrassons-nous passionnément" l'amène à déposer un bisou timide sur le front... Habillé en femme, il surgit dans la réunion des suffragettes anonymes.
Une telle énergie inventive nous réjouit au plus haut point.
Une magnifique étape d'Audioscenic vers la fin de la saison !

Merci à ces spectateurs pour leurs commentaires.
Belles vacances à tous et rendez-vous à nos prochaines séances !

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