Activité débordante chez Audioscenic en ce début 2023 !
Jugez plutôt : pas moins de 5 audiodescriptions pour les trois premiers mois de l’année ! Et ce n’est qu’un début car voici le programme des deux prochains mois où vous pourrez découvrir six nouvelles audiodescriptions.
- Le jeudi 20 avril à l’Eden de Charleroi, un portrait d’amour filial où les sentiments sont à vif : « Le Champ de Bataille » de Jérôme Colin.
- Le samedi 22 avril, nous audiodécrirons l’Exposition SACtellites à Marcinelle, à 10h30, 12h30, 14h30 et 16h30.
- Le dimanche 23 avril au Centre Culturel d’Uccle, une comédie folle colorée de suspens : « Ramsès II » par la Comédie de Bruxelles.
- Le samedi 29 avril au théâtre Le Public, une pièce poétique et folle: « En attendant Bojangles » avec entre autres Charlie Dupont et Tania Gabarski.
- Le mardi 16 mai au Théâtre du Parc, une histoire de gentleman cambrioleur : « Arsène Lupin » interprété par Othmane Moumen.
- Le vendredi 19 mai au Théâtre de la Toison d’Or, un classique du Boulevard : « Sex and Jealousy » avec entre autres Antoine Guillaume.
- Le vendredi 26 mai le Kunstenfestival des Arts nous accueillera pour la 2e fois et vous proposera « Thank You Very Much ».
- Enfin last but not least, Audioscenic vous proposera cet été la comédie musicale « West Side Story » au Festival Bruxellons! le vendredi 11 août.
Voilà donc un programme particulièrement varié avec lequel nous espérons rencontrer les souhaits de chacune et chacun d’entre vous.
Une annonce précise de ces spectacles vous est déjà parvenue ou vous sera envoyée sous peu mais si vous souhaitez avoir des renseignements complémentaires, n’hésitez pas à nous contacter via
notre formulaire en ligne.
Nous avons aussi eu le plaisir de terminer la formation des nouvelles audiodescriptrices et nouveaux audiodescripteurs.
Leurs voix sont déjà familières à certains d’entre vous et tou.te.s seront au top de leur forme dès le mois de juillet.
Nous tenons à remercier une fois encore l’Association des Femmes d’Europe, grâce à laquelle nous avons pu nous équiper d’un matériel technique ultra-sensible et perfectionné dont les spectateurs de « 65 Miles » ont déjà pu bénéficier, pour leur plus grand plaisir d’écoute.
Enfin, un tout grand merci à nos spectateurs, qui, par les messages qu’ils nous envoient après avoir assisté aux spectacles, nous confortent dans notre travail. Voici donc quelques extraits de ces « retours ».
« Edmond » au Théâtre de Namur, au Théâtre de Liège et au Théâtre Le Public à Bruxelles
Des trois pièces auxquelles j’ai participé, c’est clairement Edmond qui a suscité le plus d’enthousiasme, les bénéficiaires présents m’en ont tous reparlé en bien. … Et lorsque j’ai posé la
question à certains : « Et l’audiodescription ? Bien aussi ? », on m’a répondu : « Ben, oui évidemment : mais, ça, c’est comme toujours avec Audioscenic ! ». Sarah, bibliothécaire et animatrice
chez EQLA.
« Ivanov » au Théâtre des Martyrs, à Bruxelles
Nous avons été gâtés pour Ivanov de Tchekov : pour cette fois, la description passera par quatre voix dont deux que je découvre ravi : Laurence nous présente le dispositif scénique des plus
remarquables : la scène prend place entre deux séries de gradins qui se font face où les 12 acteurs sans cesse en mouvement évoluent en s'asseyant parfois à côté de spectateurs !
Elle nous fait patienter 25 minutes en évoquant l'animation d'une fête de mariage.
Anne ensuite nous emmène tout au long du premier acte où résonne à la fin la belle voix de Marc.
Georges Lini, le scénariste, par le mouvement et le travail des voix nous rend vivant ce texte du XIXème. Enfin, au dernier acte, Ingrid reprend le micro avec sa rigueur habituelle.
Heureux d'avoir pu goûter cette nouvelle dimension théâtrale, je prends conscience du défi immense qu'elle représente pour l'audiodescription. Félicitons d'autant plus tous ceux qui l'ont
relevé.
Un tout grand merci particulier aux deux nouveaux talents que sont Laurence et Marc.
« Violence and Son » à l'Eden à Charleroi et au Théâtre de Poche à Bruxelles
C'est dans le bar du Théâtre de Poche que nous nous retrouvons, à l'initiative d'Audioscenic, pour y voir un spectacle axé sur la violence. Nous entrons finalement assez tardivement en salle
et l'intro se fait en partie pendant que le public s'installe, mais sans problème pour la compréhension. Liam entre avec son amie dans le petit logement modeste de ses parents, le décor qui vient
de nous être détaillé ; ce sont deux jeunes qui semblent bien hésitants. Les deux autres comédiens arrivent ensuite et le père, autoritaire et violent incite son fils "à ne pas laisser passer une
pareille occasion". L'auteur nous amène dans une famille où beaucoup de choses se règlent par la violence, elle-même engendrée par l'alcool, et s'intéresse à la relation complexe entre un père
violent et son fils qui en est "victime". Les acteurs ont tenu ces différents rôles avec beaucoup de maîtrise, c'était vraiment bien. L'équipe d'Audioscenic s'agrandit et les "nouveaux"
commencent à participer aux descriptions orales et cela semble très prometteur.
Merci à tous pour cette belle soirée.
« 65 Miles » au Centre Culturel Bruegel, à Bruxelles
Nous avons retrouvé avec plaisir le centre culturel Breughel où nous étions en décembre 2019 juste avant l'épidémie !
Dès l'entrée, nous sommes chaleureusement pilotés par le directeur de la troupe d'amateurs « La Joie », Christophe que nous entendrons bientôt décrire.
Grâce à l'introduction de Bénédicte et Anne, nous découvrons l'un de ces jeunes dramaturges anglais bourré de talent : Hartley.
En effet, sous les nombreuses prises de bec se révèle peu à peu un immense gisement d'humanité qui ne demande qu’à émerger. Deux frères au contact rugueux souffrent chacun d'un remords
: l'abandon d'une fille enceinte pour l'un, d'une fille maintenant adolescente pour l'autre
L'audiodescription, comme toujours "just in time", se glisse entre les répliques qui sifflent comme des balles pour révéler par exemple des photos jetées à la poubelle et récupérées en
silence. Ou quand apparaît une voiture largement virtuelle, concrétisée seulement par des sièges. L'on se sent d'autant plus pris par le drame que l'on est placé à deux doigts
des acteurs dont ne saurait assez souligner le mérite d'avoir si magnifiquement donné vie aux personnages qui ne manquent pas d’épaisseur.
J'ai cru percevoir un certain symbole dans la passion de Frank pour les maquettes, comme l'aspiration des deux frères à reconstruire leur vie. De même, dans la scène finale, ils
commencent à collaborer à l'arrachage de la vieille moquette moche comme pour repartir de zéro.
Je garde beaucoup d'admiration pour ces amateurs et la satisfaction d'avoir découvert un auteur.
Encore merci à tous ces rédacteurs occasionnels et au plaisir de vous retrouver lors de nos spectacles !
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