NEWSLETTER 44 - Happy new year !

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Un carton de Vœux  pour commencer cette dernière Newsletter de l’année 2021.

 

Deux flûtes de champagne, mousseuses et pétillantes à souhait, sont placées devant un  sapin enguirlandé et, à droite de ces flûtes festives, nous trouvons, en chiffres dorés sur fond noir, un grand 2022 sous lequel sont inscrits, en lettres dorées aussi, les mots « Meilleurs Vœux ».

 

Ces vœux, nous les formulons pour chacun d’entre vous, sans oublier le secteur des soins de santé et, en ce qui nous concerne plus directement, le secteur culturel, qui, une fois de plus, vient d’être touché par les nouvelles mesures de ce mercredi 22 décembre. Nous espérons que ces mesures ne s’étaleront pas dans le temps et que nous pourrons reprendre notre activité le plus vite possible.

 

Revenons, dans un premier temps, sur les bons moments que nous avons vécus.

 

Nous avions pu reprendre nos activités, mais avons déjà été freinés une première fois par les mesures restreignant la jauge du public. C’est ainsi que nous avons dû renoncer à l’audiodescription de l’opéra « Norma », le Théâtre de la Monnaie nous ayant annoncé qu’il devait donner priorité à ses abonnés, ce que nous comprenons bien évidemment. Nous aurons probablement l’occasion d’y retourner en été.

 

Nous avons pu, en novembre, retourner à bord de la camionnette de Jacqueline Bir, à Namur cette fois.

 

Le public très nombreux a été séduit, tout comme l’avait été celui de Bruxelles et de Liège, dont voici encore un beau témoignage :

 

« Dès sa 1ère tirade, le Bennett tourné vers le public vous met au parfum ; si quelques remugles vous assaillent le nez, c’est, sans doute, que vous vous souvenez d’avoir déjà visité les égouts de Bruxelles. Pas besoin non plus de vous dire qu’elle est née en 34, Jacqueline Bir vous est connue, mais son punch a de quoi vous épater par le côté sans-gène de ses réparties pourtant catholiques à fond ; « selon toute vraisemblance », comme elle dit, vous aurez  la poitrine qui se soulève d’un rire franc. 

Prêtez attention à Audioscenic, son accompagnement est particulièrement ajusté, car Bennett se dédouble : celui qui répond à la dame est débordé, songeur ou furieux, de constater sa bévue d’une concession passagère. Malgré l’hostilité des voisins ou grâce à elle, la camionnette  finit par s’installer et manger le parterre devant chez lui. Ça a duré 20 ans. Auditeurs, nous en savons plus, grâce à l’acteur Bennett 2 qui nous explicite les choses… – la retenue toute British se garde de les asséner à la dame – nous par contre, nous en savourons l’humour et la fine critique de la société anglaise du XXe (Thatcher et bien d’autres sont servis) et puis ceux du XXIe entamé. 

Ce régal vous était offert samedi 16/10 au théâtre de Liège, ne ratez pas une autre occasion !  »

Après cette dernière escale, nous avons été reçus chaleureusement, comme à l’accoutumée, à l’Eden de Charleroi pour un spectacle captivant « Un fils de notre temps », se déroulant à la fin des années 30 en Allemagne et où un fils et son père s’opposent durement à propos de leur conception individuelle du monde de l’époque.

 

C’est ensuite le Théâtre le Public qui nous a partagé une « Rumeur » persistante.

 

Enfin, nous aurons eu le plaisir de faire au Centre Culturel d’Uccle l’audiodescription de « Venise sous la neige » ce mercredi 22 décembre. Nous tenons à remercier et féliciter les comédiens et tous les intervenants de ce spectacle pour le respect du public qui les anime. En effet, pour pouvoir faire face à la demande de réservations tout en respectant les mesures sanitaires, ils ont tous accepté de dédoubler les séances de ce spectacle qu’ils proposent donc deux fois par soirée. Chapeau !

 

Voici, en dernière minute, le compte-rendu de cette soirée :

 

« Dans l'immense salle du Centre Culturel d'Uccle remplie seulement au quart par la faute du Covid, Chantal et Rose-Anne nous accueillent avec la cordialité qui est le sceau même d'Audioscenic.

La pièce tarde à trouver sa dynamique mais lorsque Laure Godisabois, d'abord rageuse et fermée, décide de se muer d'une française boudeuse en une mystérieuse personnalité venue de Chouvénie (capitale, bien entendu, Chougrad) c'est l'explosion des gags décrits avec instantanéité et précision comme lorsque le couple invitant cherche des objets pour la pseudo réfugiée et qu'on veut lui reprendre un pull (encore mettable) pour lui fourguer un coucou détraqué...

Une soirée des plus drôle pour nous spectateurs mais qui se révélait peu après dramatique pour les comédiens, contraints dès dimanche à refermer boutique.

Que 2022 nous offre bien des occasions de nous retrouver le cœur léger pour applaudir tant de talent. »

 

Malgré la nouvelle mesure prise aux dépens de la culture, nous tenons à rester positifs et vous proposons ici nos quelques projets pour l’année 2022.

 

Au premier trimestre, nous retournerons encore deux fois à l’Eden de Charleroi :

  • Le jeudi 27 janvier pour un superbe spectacle d’Héloïse Meire « Is there life on Mars ? » dont le thème est l’autisme. Ce spectacle vous partagera, sous une forme théâtrale particulière, les témoignages de plusieurs personnes concernées.
  • Le jeudi 17 mars pour « Hamlet » de Shakespeare. Si la pièce est mondialement connue, la présentation en est très moderne et très originale.

 

Nous retournerons aussi au Théâtre Le Public à Bruxelles :

  • Le dimanche 13 février pour un spectacle « Le monde d’hier » de Stefan Zweig, ce monde où la liberté d’esprit était sacrée et où  il sera question d’amour infini, de mémoire et d’imagination. 

 

D’autres audiodescriptions viendront s’ajouter à celles-ci mais, comme d’habitude, vous recevrez une annonce détaillée pour chacune d’entre elles. 

 

D’ici-là, prenez bien soin de vous afin que nous puissions tous nous retrouver en pleine forme l’année prochaine.

 

Toute l’équipe d’Audioscénic vous souhaite, malgré tout, de belles fêtes de fin d’année et une année 2022 sereine et heureuse.

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